Sunday, November 16, 2014

Mon ami, Gilles

Il y a un peu plus d'un an, je gobais des Advils presqu’à chaque jour. J’avais des maux de tête, des maux de ventre, des maux multiples! Je vous entends déjà et vous avez le jugement facile à penser qu’au nombre d’Advils que je prenais, c’était un peu dans la logique des choses. Je ne crois pas que mes maux étaient SEULEMENT dus à la prise multiple de médicaments, mais il va s’en dire que ça ne m’aidait peut-être pas autant que j’aurais aimé le croire. Tsé, quand t’as mal. Mal. MAL. Que tu sais pu quoi faire. 

Que t’es couché.
Pis que tu trembles.
Non.
Tu shakes.
T’haïs vivre comme jamais t’as haït vivre.
Bref, tu veux crever.



Ben, dans ces moments, Advil devenait mon meilleur ami. Maintenant, je fais tout pour ne pas en prendre. Et ce faisant, je découvre des méthodes alternatives efficaces… Comme inhaler de la menthe (en déposant quelques gouttes de l’huile essentielle sur un foulard) ou en mettre sur ses tempes (attention à prévoir quelques minutes pour se détendre car les yeux chauffent!). Et ces méthodes alternatives m’ont menée à tripper sur des trucs inusités de « grano » finie.



Dont je vais vous parler dans une série nommée « Mon ami(e)… tel truc ». En l’occurrence, aujourd’hui, on fait un tête à tête avec Gilles par l’intermédiaire du livre « L’argile » de Marie Borrel qui a dirigé une dizaine d’année la rubrique santé du magazine « Psychologies » avant de devenir la rédactrice du magazine « Médecine Douce » en France.



L’argile est connue dans plusieurs pays pour ses multiples vertus alors que dans la pensée populaire du Québec, l’argile s’apparente à une pâte kaki dégueulasse qui pue. Or, l’argile ne put pas : elle a plutôt un fort pouvoir antiodeur. Aussi, il existe plusieurs couleurs d’argile telles que rouge, blanche, rose, jaune (pas seulement verte). Et elle est loin d’être dégueulasse (c’est quoi notre problème de penser que la terre, les roches, la vie, c’est dégueulasse?)!



Il n'y a pas si longtemps, j’ai essayé l’argile de Ghassoul (ou Rhassoul), utilisée depuis longtemps par les femmes du Maroc pour leur hygiène corporel. Je l’essayai en shampooing et l’adoptai instantanément. Juste avant, j’avais essayé la fameuse mode « no poo » sans grand succès. Ensuite, j’apprenais que j’aurais dû ne pas me laver les cheveux pendant trois mois pour que mon cuir chevelu s’habitue à ce nouveau mode de vie, mais ce fut au-dessus de mes forces. Sachez, par contre, que c’est possible de ne plus utiliser de shampooing et d'avoir des cheveux de déesse de pub Herbal Essences. Désensibilisée aux différents produits de silicone, je décidai d’opter vers une méthode douce afin qu’un jour, peut-être, j'en arrive au no poo. L’argile de Ghassoul mousse (ce qui n’est pas le cas du bicarbonate de soude) comme un shampooing normal, mais j’ai beaucoup moins de pellicules qu’avant (quand j'utilisais le hsampooing industriel), mes cheveux ne sont plus cassants, ni gras. En plus, je me lave les cheveux aux quatre à cinq jours. En guise de revitalisant, je dilue une cuillère de vinaigre de cidre dans un litre d’eau et j’ai des cheveux étincelants. (Ça sent le vinaigre tant que les cheveux sont mouillés, mais un coup sèches, il n'y a plus aucun odeur.) La dernière fois que je suis allée chez la coiffeuse, le LENDEMAIN, j’avais les cheveux extrêmement gras. Renseignez-vous sur le sujet, vous seriez surpris de savoir tout ce qui se retrouve dans votre shampooing!



Ensuite, j’achetai de l’argile verte. En poudre, cette fois. J’avais lu sur un blogue « green » que c’était super bon pour les peaux grasses de se faire des masques. Je ne peux juste plus m’en passer. Une fois par semaine, un petit masque; 10 minutes à rire parce que j’ai l’air d’un alien : mes pores sont resserrés, ma peau est douce comme des fesses de bébé.

Ces essais m’ont poussée à chercher plus loin et voilà que je découvre que l’argile (en générale) est très utilisée en médecine douce. Qu’on peut aussi l’utiliser pour dégraisser/laver plein de trucs. Et que les « recettes » beauté sont nombreuses – toutes peaux confondues. Je CAPOTE. J’ai même trouvé, pour une amie, une concoction pour contrer les otites (je vous redonne des nouvelles si elle l’essaye). Donc, pour l’instant. Je m’en tiens à vous montrer quelques trucs faciles du dit livre cité précédemment et de vous citer quelques sites internet en explicitant d’autres (pour vous donner le goût). Allez vous acheter un Gilles, aillez du plaisir avec, et donnez m’en des nouvelles!






Quelques sites:
SOS Détresse (Je sais pas c'est quoi le point d'avoir un nom pareil, mais leurs trucs sont cool.)


Quelques blogues:
My Pretty Little Reviews (en français)


PS : Très bientôt, vous pourrez aussi me lire sur le blogue du FEDJA. Je ferai des critiques littéraires sur mon sujet de prédilection principal : les animaux, leur droit à la vie et au respect. J’espère que vous irez visiter ce site qui désire devenir un incontournable en matière de droit animal! 

Monday, October 20, 2014

Est-ce possible de passer un halloween cool et végétalien?


Comme vous le savez tous, je suis végétarienne, mais comme je suis aussi intolérante au lactose et comme je ne veux pas soutenir l'industrie des œufs, je voudrais aujourd'hui partager avec vous quelques idées pour faire une Halloween végétalienne, ou presque.

Tout d'abord, pour ceux d'entre vous qui sont intéressés à savoir pourquoi je ne soutiens pas l'industrie des œufs et de la viande, regardez cette vidéo de PETA (je sais PETA est une organisation controversée, mais ce qui se trouve dans cette vidéo est un fait au Canada, alors arrêtez de penser que vous n'êtes pas concerné):

(C'est en anglais, mais croyez-moi, les images disent tout.)

*** 


Deuxièmement, les BONBONS! 

Il ya beaucoup d'aliments végétaliens accidentellement. Vous avez juste à choisir parmi cette liste de bonbons et être fiers de ne pas être un mangeur de cadavres. Cependant, ce qui est bien avec l'Halloween, quand on grandit, c'est de créer vos propres recettes fantastiques d'Halloween et que cela vienne avec une variété de OH-MY-GOSH-EST-CE-VRAIMENT-DES-LÉGUMES?. Pour vous (et ma mère qui a une garderie), voici un excellent site à vérifier, un top 10 des recettes d'Halloween. Vous pouvez aussi aller sur le site Oh She Glows: les recettes peuvent paraître compliquées à première vue, mais je vous jure que qu'elles sont extraordinaires. Et voici une recette que je dois absolument essayer cette Halloween (parce que ces bonbons ont toujours été mes préférés): LEMON VEGAN CANDY CORN.

Voici une recette bonus (pour mon copain):


Si vous êtes prêts à être vus et entendus, vous devez faire une "déclaration" avec votre costume. Vous pouvez vous habiller comme un boucher (pas besoin d'être plus effrayant: cette idée fait peur à premièere vue), comme un mangeur de viande, comme un animal maltraité, ou même comme une sorcière végétalienne: les possibilités sont infinies. Amusez-vous! Soyez créatif! La vie est trop courte pour être vécue dans le déni!



Joyeux Halloween à tous !!

A Vegan and Nice Halloween: Is this feasble??


As you all know by now, I'm a vegetarian, but as I am lactose intolerant AND as I don't want to support the egg industry, I would like today to share with you some ideas to do an almost or fully vegan Halloween.

First, for those of you who are interested to know why I don't support the egg and meat industry, let check this PETA video (I know PETA is a controverted organization, BUT what the video is about is a matter of fact in Canada, so stop thinking you're not concerned!):


*** 

Second, CANDIES!

There is a lot of accidentally vegan foods. You just have to chose from that list of candies and be proud to not be a meat eater. However, what is nice about Halloween when you grow up is to create your own homemade fantastic Halloween recipes and come up with a variety of OH-MY-GOSH-IS-THIS-VEGETABLES?. For you (and my mother who have a nursery), here's a great website to check on, a top 10 Halloween recipes and threats. You can also go to the Oh She Glows Website: the recipes can look hard at first glance, but I swear this woman's recipes are extraordinary. And here is a recipe I absolutely have to try this Halloween (because these candies have always been my fav): VEGAN LEMON CANDY CORN.

Here's a bonus (for my boyfriend):


If you are willing to be heard and seen, you got to make a statement with your costume. You can dress up as a butcher (no need to be more creepy: you will assuredly be scary in that one), as a meat eater, as an abused animal, or even as a vegan witch: possibilities are infinite.



Happy Halloween everyone!!

Friday, October 10, 2014

Vous êtes même PAS GAME!

« Y’a tu quelque chose de meilleure que de l’eau dans vie. Non, mais sérieux là! Penses-y : c’est tellement bon de l’eau! »

Quand je pense à l’eau, j’entends toujours la fois où mon frère s’extasiait sur sa saveur, ses propriétés hydratantes, le besoin que chacun a d’en boire. Il faut dire qu’à ce moment-là, mon frère prenait un tournant décisif dans sa vie : il faisait tout pour être plus en santé. Donc, il en avait fini de boire un 2L de jus par jour. Il allait au gym. Il changeait son alimentation. Moi, qui ai toujours aimé l’eau plus que les autres boissons, ça me faisait étrange de l’entendre s’extasier comme ça sur quelque chose d’aussi commun. Cependant, il a tellement, TELLEMENT, raison!

Ôtons nos œillères!



Qui, dans le monde a véritablement accès à l’eau potable? Le journal Le Monde rapportait en 2013 qu’il y avait 2,4 milliards d’habitants privés d’eau potable. Du XIXe au XXe siècle, la population mondiale est passée de 1,7 à plus de 6 milliards d’habitants : ça en fait du monde! Est-ce que la terre peut fournir en eau potable tous ces gens? La réponse est oui, mais à certaines conditions. L’eau douce est pourtant une denrée rare pour le tiers de la population. Pourquoi? Encore une histoire de répartition des richesses : alors que certains pays vivent dans l’opulence – genre nous – et voient l’eau comme une denrée renouvelable – alors qu’elle ne l’est pas – d’autres pays n’ont pas leur (notre) chance et se retrouvent en pénurie. C’est affreux! Imaginez une journée sans eau, une semaine sans eau… Il n’y a que 9 pays qui se partagent 60% des ressources d’eau potable mondiales (le Canada, la Russie, le Brésil, les États-Unis, la Chine, l’Indonésie, l’Inde, la Colombie et le Pérou). Voici quelques petits faits qui vous intéresserons certainement sur la pénurie à venir, et ce même pour les populations aujourd’hui dans l’opulence.



« Outre que toutes les populations n’ont pas un égal accès à l’eau douce, plusieurs facteurs tendent à réduire les disponibilités en eau : la mauvaise gestion, le gaspillage, et la pollution des réserves.
S’il est en effet possible de puiser sans compter dans la réserve annuelle des cours d’eau, l’exploitation des nappes phréatiques est plus délicate et risque à terme, en cas d’excès, d'entraîner leur épuisement. À la différence des cours d'eau, les nappes souterraines sont des réservoirs qui se renouvellent très lentement et ne peuvent donc rapidement combler les emprunts (voir le chapitre Cycle de l’eau et réservoirs). Or, certaines nappes, qui pourtant ne se renouvellent plus ou quasiment plus à l’échelle humaine, sont fortement exploitées, notamment à des fins d’irrigation. Les experts estiment que les seuils correspondant à ce qu’il est possible de prélever au milieu naturel sont déjà dépassés en de nombreux lieux. Ils prévoient même l'épuisement, dans les 30 ans à venir, de plusieurs nappes importantes, dont l'exploitation s'est intensifiée : +144 % en 30 ans aux États-Unis, +300 % en 10 ans en Arabie Saoudite, +100 % en 10 ans en Tunisie ; en Chine, en Inde et en Iran, les prélèvements se sont aussi accrus.
Enfin, le problème de l’eau dans le monde n’est pas uniquement quantitatif, il est aussi qualitatif. Car plus la consommation d’eau augmente, plus les rejets d’eaux usées et d’effluents sont importants, qui polluent et dégradent les écosystèmes aquatiques de façon impressionnante parfois. Cette pollution pose un grave problème, car elle pourrait rendre les réserves progressivement inexploitables.» (Infos prises sur ce site.)



Là, j’espère que vous êtes convaincus que la situation est CATASTROPHIQUE. Vous le ressentez peut-être pas encore, vous le voyez peut-être pas de vos yeux vus, mais arrêtez de faire comme si la terre entière tournait autour de votre petite personne. Pensez à vos enfants, vos petits-enfants, votre famille, vos amis, les gens que vous aimez : toute cette eau que vous gaspillez, lorsque nous allons être en pénurie, vous allez vouloir donner n’importe quoi pour retourner en arrière et changer votre consommation ne serait-ce que pour donner un verre d’eau à l'amour de votre vie. Reconnaissez donc les faits! Agissez en conséquence! Un seul changement d’habitude de votre part est une amélioration. Personne n’est parfait : on peut tout de même essayer de s’améliorer au lieu d’utiliser ça comme une excuse (ce qui est pitoyable d’ailleurs).

Les solutions sont donc de faire attention à notre belle eau potable que nous aimons tant : cessez le gaspillage, ne pas envoyer de produits toxiques dans les nappes phréatiques, etc. Voici quelques trucs FACILES du merveilleux livre d’Otesha (dont viennent les images de ce billet d'ailleurs), que vous ne trouverez nulle part (c'est un livre rare dû à sa fabrication) :

Agir:

1.      Déposer une roche, un objet lourd quelconque, dans le pot de la toilette afin d’économiser 1 litre d’eau à chaque fois que vous tirez la chasse. Tirer la chasse d’eau d’une toilette à débit réduit prends environ 6L. Dans certains pays, c’est 15L. Un litre économisé chaque fois, pour chaque ménage, en plus de la tactique « Si c’est jaune, y’a pas de presse », sauvera BEAUCOUP d’eau. Il y a aussi une autre tactique : celle de tirer la chasse en utilisant les eaux ménagères (si vous êtes extrémistes). Ce qui veut dire que l'eau de votre vaisselle ou l’eau de pluie est récoltée dans un bac et que vous tirez la chasse avec cette récolte. En théorie, vous n’avez utilisé aucune eau supplémentaire ce qui est génial!
2.      Recycler ces eaux ménagères : mettre un sceau sous la douche ou dans l’évier pour récolter l’eau perdue lorsqu’on attend que l’eau devienne chaude ou lorsqu’on se lave les mains (avec du savon biodégradable pour ne pas contaminer l’eau bien sûr*). Cette eau peut servir à tirer la chasse, mais aussi à nourrir ses plantes, à faire la vaisselle ou même à passer la moppe (« serpillère » pour les Français qui me lisent).
3.      Prendre des douches avec une pomme à débit réduit et en prenant le moins de temps possible. On peut aussi installer un dispositif pour fermer l’eau lorsqu’on se savonne. Certaines personnes vont me dire que c’est vivre comme si on était déjà en pénurie… C’est de prévoir plutôt que de guérir. Transformer l’eau demer en eau potable coûte les yeux de la tête : une partie de la population pourra y accéder lorsqu’il n’y aura plus d’eau (voir ce site pour plus d’infos). Pour votre information, un bain peut prendre 60L d’eau; une douche ordinaire de 5 minutes, 100L; une douche de 5 minutes avec une pomme spéciale, 35L.
4.      Arrêtez de laisser couler l’eau comme des cons lorsque vous faites la vaisselle ou que vous vous brossez les dents. 5 minutes = 15L!!! Common, cal!?#*!
5.      Arrêtez d’acheter de l’eau embouteillée. C’est quoi cette marchandisation de l’eau alors que c’est supposé être GRATUIT! L’eau est un DROIT HUMAIN, pas une marchandise. Je vous invite à vous informer sur les problèmes environnementaux, éthiques et de santé que peut causer ce genre de marchandisage (Santé Canada et dangers alimentaires).

*Quand l’eau doit être traitée, elle requiert de l’énergie (donc plus d’eau ici au Québec) et des produits chimiques…

Ça, c’était les trucs FACILES. Voilà les miens un peu plus compliqués (c’est l’extrémiste en moi qui parle) :

1.      Arrêter de manger de la viande. Ou diminuez. Produire 1kg de bœuf demande 15,000L d’eau : 1kg de blé (ou pas mal tout ce qui est végétaux), 1,000L. Manger, c’est voter trois fois par jour! (Pour plus d'informations, vous pouvez vous référer à mon ancien billet sur le végétarisme.) Non, les producteurs n’arrêteront pas d’abattre des animaux parce qu’une seule personne arrête de manger de la viande, MAIS…
a.       Si plusieurs personnes arrêtent, si la population mondiale diminue de moitié son apport en viande : ils auront BEAUCOUP de pertes et seront obligés de réduire leur production.
b.      Si on demande des créations de lois pour les entreprises qui sont LOIN d’être assez encadrées... Alors, là, c’est une option que j’aime.
2.      Je suis tellement écœurée que la faute soit mise sur les particuliers. Les fermes, les usines et les entreprises ont aussi leur rôle à jouer : leur impact est TELLEMENT plus grand sur l’environnement que chacun de nous peut en avoir. PAR CONTRE, ce n’est pas une raison pour ne pas agir, mais plutôt pour faire entendre notre voix. Vous pouvez envoyer une lettre au député fédéral, provincial ou au maire de votre ville. À l’Université de Montréal, la voix des étudiants a été entendue : désormais aucune eau embouteillée n’est vendue sur le campus. Ça incite les gens à apporter leur propre bouteille!
3.      Et là, voici le dernier conseil, mais non le moindre – et qui est de loin le plus difficile : ARRÊTEZ DE NETTOYER VOTRE @&?E@ DE DRIVEWAY À LA OSE. « Saint si croche » (comme dirait ma mère) que les gens sont CAVES! Caves, dans le sens d’inconscients; Inconscients, dans le sens d’incultes. Le prochain mon’oncle en bédaine que je vois faire ça, je vais lui twister les mamelons. Mouhahaha. Il devrait y avoir des amendes pour ça, mais non, on attend simplement d’être en canicule...

Alors, je vous lance le défi de prendre TROIS mesures pour changer votre consommation d’eau. Vous êtes même PAS GAME! Vous pouvez aussi aller calculer votre utilisation d’eau quotidienne sur le site d’Environnement Canada (complètement au bas de la page).



Si vous vouliez un billet plus élaboré et complet, vous êtes servi! Passez une belle journée. N’oubliez pas de boire 2L d’eau par jour – profitez-en puisque vous en avez toujours le loisir!

Lectures à faire si le sujet vous intéresse plus que la majorité de la population des pays riches :

-          L’or bleu : l’eau, nouvel enjeu stratégique et commercial de Maude Barlow et Tony Clarke;
-          Le manifeste de l’eau : pour un contrat mondial de Ricardo Patrella;
-          The Water You Drink de Julie Stauffer;

-          Whose Water Is It?: The Unquenchable Thirst of a Water-Hungry World de Bernadette McDonald. 

Friday, October 3, 2014

Bookreview: Change yourself, change the world - Collective


One day, 'said the Indian legend, there was a huge forest fire. All animals terrified, aghast, helplessly watched the disaster. Only the little hummingbird was busy, fetching a few drops with its beak to throw on the fire. After a while, the armadillo, annoyed by this ridiculous agitation, said, "Colibri! You're not mad? It is not with these drops of water are you going to put out the fire! "The hummingbird looks straight in the eye and replied," I know, but I'm doing my part. "

If you feel like changing your readings of romances or of fantasy novels with both feet on the ground a little more (but not too much), this book is for you! Light, it will make you still think about lots of things. I agree: the title is not attractive, but it still says what it has to say (which is pretty rare these days). Bringing together four personas of different domains, divided into four trials, it will bring diverse ideas to offer sustainable alternatives to modern torments. These four scholars have in common at heart a profound change of consciousness that they express in their own way. This book will certainly inspire new ideas to address the feelings of indignation, emotions or revolt that sometimes takes us in this unjust world. It describes simple ways to take actions to affect people all over the world. I will briefly describe some of them to make you want to go through these small field trials.

Christophe André, in Chapter 2, discusses how to break free of an alienating society through mindfulness, but also (more simply) by cultivating gratitude and generosity. Christophe André has a medical degree and is a French psychiatrist. His way of dealing with stress, anxiety and depression (after reading his essay) will make you definitely want to explore his other books.

Jon Kabat-Zinn is also a doctor. He founded the Stress Reduction Clinic in the United States. In Chapter 3, he deepens our relationship with ourselves. His ideals of change are in the present moment: love and live fully to embody the truth (your truth).

Pierre Rabhi (my idol) is always an odd sparrow, even presented alongside other funny sparrows. He is a philosopher and biologist farmer, novelist and poet. Born in Algeria, he founded several movements like Hummingbirds (Colibris) or "Oasis everywhere" (Oasis en tous lieux.) In Chapter 5, he explains that a vegetable garden is now a revolutionary gesture and that this gesture makes us aware of the earth and its needs. He says that if we have an utopia, we must embody it in our consumer choices. I always found that this man had something intensely charismatic: I absolutely have to read his novels!

Matthieu Ricard is a famous author, a Buddhist monk and a doctorate in cellular genetics (you must admit that you did not expect that last one). In chapter 4, he urges us to practice compassion to change our view of others, but he emphasizes the verb "to practice" because "Compassion without action is sterile." He also suggests to eat less meat (with the reasons you should know if you read my other blogposts) and to practice simplicity (in our actions, our words, and thoughts).

Chapter 6 is a conglomeration of proposals that feeds the positive of all actions, but especially that evokes the need to love yourself, to be kind to yourself (as to others). The book ends with a series of movements to take a stand. Depending on which country you come from, there will be addresses and links tailored to your location.

In addition, copyright will fund access to care and education projects to vulnerable worldwide (Associations Emergences) populations.


This book is simply a balm for the soul searching. In search of what? It doesn't matter. Read it. You will understand once past the first chapter.

Bookreview: Se changer, changer le monde – Collectif


Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Le colibri le regarde droit dans les yeux et lui répond : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Si vous avez le goût de vous changer de vos lectures à l’eau de rose ou de vos romans fantastiques en ayant les pieds un peu plus sur terre (mais pas trop quand même), ce livre est pour vous! Léger, il vous fera tout de même réfléchir à plein de choses. J’en conviens : le titre n’est pas attirant, mais il dit tout de même ce qu’il a à dire (ce qui est assez rare de nos jours). Rassemblant quatre personnes de domaine différent, divisé en quatre essais, il réunira des idées diverses afin de proposer des alternatives durables à nos tourments modernes. Ces quatre penseurs ont à cœur un changement de conscience profond qu’ils expriment tous à leur manière. Ce livre vous inspirera certainement des idées nouvelles afin de répondre aux sentiments d’indignation, d’émotions ou de révolte parfois qui nous emporte face à un monde injuste. Il décrit des façons simples d’agir ayant des répercussions au niveau de l’humanité entière. Je vais en décrire quelques-unes brièvement afin de vous donner envie de parcourir ces petits essais pratiques.

Christophe André, dans le chapitre 2, évoque comment se libérer d’une société aliénante grâce, entre autre à la pleine conscience, mais aussi (plus simplement) en cultivant la gratitude et la générosité. Christophe André a un doctorat en médecine et est un psychiatre français. Sa façon d’aborder le stress, l’anxiété et la dépression (après avoir lu son essai) vous donnera certainement envie d’explorer ses autres romans.

Jon Kabat-Zinn est aussi médecin. Il a fondé la Clinique de Réduction du Stress aux États-Unis. Dans le chapitre 3, il approfondit notre rapport à nous-mêmes. Ses idéaux de changement se trouvent dans le moment présent : aimez, vivez pleinement, incarnez la vérité (votre vérité).



Pierre Rabhi (mon idole) est toujours un drôle de moineau, même présenté côte à côte avec d’autres drôles de moineaux. Il est philosophe, agriculteur biologiste, romancier et poète. D’origine algérienne, il a fondé plusieurs mouvements comme Colibris ou « Oasis en tous lieux ». Dans le chapitre 5, il explique que cultiver un potager est aujourd’hui un geste révolutionnaire et que ce geste nous fait prendre conscience de la terre et de ses besoins. Il déclare que si nous avons une utopie, nous nous devons de l’incarner dans nos choix de consommation. J’ai toujours trouvé que cet homme avait quelque chose d’intensément charismatique : je dois absolument lire ses romans!

Matthieu Ricard est un fameux auteur, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire (avouez que vous ne vous attendiez pas à ce dernier). Dans le chapitre 4, il nous enjoint à pratiquer la compassion afin de changer notre vision des autres, mais il souligne le mot « pratiquer » car « La compassion sans action est stérile ». Il propose aussi de manger moins de viande (avec les raisons que vous devriez connaître si vous avez lus d’autres de mes billets) et à pratiquer la simplicité (dans nos actions, nos paroles et nos pensées).

Le chapitre 6 est un conglomérat de propositions qui nourrit le positif de toutes ses démarches, mais surtout qui évoque le besoin de s’aimer soi-même, d’être doux envers soi. Le livre se termine sur une série de mouvements pour prendre position. Dépendamment de quel pays vous venez, il y aura les adresses et liens adaptés à votre situation géographique.  

De plus, les droits d’auteurs serviront à financer les projets d’accès aux soins et à l’éducation de populations fragilisées à travers le monde (Associations Emergences).

Ce livre est tout simplement un baume pour l’âme en recherche. En recherche de quoi? Peu importe. Lisez-le. Vous allez comprendre aussitôt passé le premier chapitre.


Thursday, September 25, 2014

FilmNBookReview: Into the Wild



Into the Wild is initially a book by Jon Krakauer, an American journalist, after he has covered a sad story of a young man going out in the wild alone. By the cover, you can not only tell the man's gonna die, but also that he's already dead by the time you are reading that cover. My boyfriend had the book handed to him by his aunt whose totally in love with it. He tried to read it, but stopped twenty pages later. He handed it to me. I stopped fifty pages later, but I tried again a few weeks after to come down on page 149. I was discouraged by the tone of the book: this is a glaucous report about an original solitary hobo-by-choice dead guy driven by Leo Tolstoy's writings. What made me grudged on it was that it seems to be that marvelous personality that led him to his death: And I cannot support it. All the time you read the book, nothing is kept from you except HOW he died. But it did not interested me to know "how" he "did" it...

Until one of my great friend told me that she knows a film I absolutely have to see 'cause I will certainly "LUV" it. "Which one?" I asked her. "Into the Wild!" she said "This is the story of a young guy leaving his family and friends to go hitchhiking around America and he ends up in Alaska..." I stopped her: "I read the book. That was boring me to death." "Impossible!" she replied.



So, I watched it (I did not really have the choice: she comes by my apartment with the movie she has rented just for me). It was really good. It was uncommon. Special. Splendid. Lovely.

And, now that I've talked about it with my bf's aunt, I can tell you the book is good too. I haven't finished it yet, but I will. You only have to read it on another mood that I was: It matters a lot HOW he died. This guy had friends and a family that loved him. Even when he was hitchhiking, he encountered many people that became parts of his life and were devastated by the news of his death.

This story is stunning by the idealistic way of seeing life Chris McCandless had, by the fact it's a real story, by the love its shared... to be in life, to live, to share our experiences with others. It gives you the will to go outside and fully enjoy life: because the next moment can be the last.

"So many people live within unhappy circumstances and yet will not take the initiative to change their situation because they are conditioned to a life of security, conformity, and conservatism, all of which may appear to give one peace of mind, but in reality nothing is more damaging to the adventurous spirit within a man than a secure future." Written down by McCandless in a letter to Ron.

"Everett was strange," Sleight concedes. "Kind of different. But him and McCandless, at least they tried to follow their dream. That's what was great about them. They tried. Not many do."
You absolutely have to read or watch it if...

  • you have more a conservative way of seeing life;
  • you have more a idealistic way of seeing life;
  • you love "true stories";
  • you want to see/read something American, but not the popular kind of stuff.  

Friday, September 19, 2014

Papa, maman, des vers ont élus domicile dans ma salle à manger!

Je ne sais pas si c’est le fait de bloguer qui me rend créative ou si c’est juste celui de faire ce que j’aime, d’avoir trouver une passion autre que la littérature, mais qui ne lui est pas non plus étrangère: la nature et ce qui s’y rattache. Laissez-moi vous faire un petit topo de ce que ça mange en hiver : en gros, la nature est merveilleuse, car elle nous fait croire à la réincarnation. Oui, oui : et cela n’a aucun rapport avec mes mœurs religieuses. Car je n’en ai pas. Ou devrais-je dire « pu »? Bref, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Antoine Lavoisier). L’arbre est planté, il grandit, il se reproduit, il meurt, il pourrit, les vers le mangent, il devient terre, un autre arbre élit domicile dans le corps d’un autre devenu terre, et ainsi de suite à l’infini et plus loin encore.

Okay. Certains diront que cette explication est simpliste. Elle l’est, mais certains aussi n’ont jamais eu la chance de planter une graine, de la voir pousser, de ressentir le bonheur d’avoir participer à la création d’une vie, et de la voir mourir.

Bref, je vous dis ça parce que des vers ont élus domicile dans ma salle à manger et je les y ai invités. J’avais besoin d’eux, ils avaient besoin de moi : voilà deux semaines que nous cohabitons ensemble.



La réflexion m’est venue après la lecture de Zéro Déchet de Béa Johnson : 40% de nos déchets sont compostables. Le problème, c’est qu’en jetant ces déchets à la poubelle, ils se retrouvent sur les sites d’enfouissement, au milieu de plein de déchets toxiques et ils se décomposent en emmenant la toxicité de ces déchets avec eux dans notre nappe phréatique si précieuse. Et c’est un désastre. Bientôt, je ferai un billet sur l’eau et sur l’état de cette nappe phréatique (pour ceux que ça intéresse, mais qui sont trop paresseux ou occupés pour faire leur recherche – je ne vous blâme pas : je suis pareille pour plein de choses).

Donc, la seule solution qui s’impose : arrêter de gaspiller.

Non. Sérieusement, c’est impossible. En plus, il y a plein de « parties » d’un légume qu’on ne veut pas nécessairement manger (les racines, le feuillage, etc.).

Que faire? Composter!

Vous avez plein de choix qui s’offrent à vous que vous pouvez découvrir ICI. D’ailleurs, le tableau de Béa dans son livre m’a beaucoup aidé à faire un choix.

Cependant, si vous vivez en appartement comme moi, et à moins de vouloir ensevelir la moitié de votre balcon sous une benne à compost, il n’y a qu’un choix à faire : se fabriquer un lombricomposteur. Mais attention, dans ce cas, composter signifie faire l’élevage de vers!

Je vous raconte ma quête :

Après avoir lus des dizaines de sites internet, je me rends à l’évidence : composter coûte presque rien. Je n’ai donc aucune excuse. Alors, j’en ai discuté avec mon copain qui m’a dit quelque chose du genre : « Go ahead! Tant que je n’ai rien à faire ET QUE ÇA NE SHLINGUE PAS DANS L’APPART! ». Donc, on s’est garoché (moi surtout) dans un Canadian Tire acheté un bac en plastique de couleur (4.99) et d’environ un mètre carré. Ensuite, j’ai tapissé le fond et les côtés du bac des pages de mon cahier de philosophie du Cégep (je savais qu’il allait me servir un jour, mais de là à croire que Rousseau se plairait en compagnie des vers – ils apprendront de grandes choses!). J’y ai mis la vieille terre de certaines plantes qui n’avaient pas survécu à mes soins (oui, c’est arrivé). Et j’ai mélangé le tout avec d’autres bouts de papier.

Restait à trouver les vers. J’ai fait un appel à mon facebook qui s’est avéré infructueux. J’ai donc découverts que les éco-quartiers à Montréal en donnent (si tu habites le quartier) ou en vendent (si tu vis d’ailleurs (discrimination!)). Alors, j’ai fait des appels et je me suis retrouvée en plein milieu de Montréal-Ouest sur le terrain d’une dame adorable… En fait, elle avait plutôt l’air d’une cinglée : elle était habillée en mauve de la tête aux pieds (crocs, shirts, t-shirts), elle parlait seulement anglais, sur son terrain (devant et derrière) pas un pouce de gazon : tout y était cultivé. Mais, bref, elle était très gentille et elle m’a fait penser au fameux dialogue du film Alice in Wonderland de Tim Burton où le chapelier demande à Alice s’il est devenu fou et elle lui répond : « Oui, je pense Chapelier. Mais je vais te dire un secret : la plupart des gens bien le sont ». Bref, je lui ai acheté 1kg de vers pour 10$. Avant de me laisser partir, elle m’a bien averti de garder le bac bien « hydraté » (les vers ont la peau fragile) et bien aéré, et que si j’avais des difficultés à gérer cet écosystème, je ne devais ne pas hésiter à lui téléphoner.

Et je suis devenue Dieu : j’ai dû m’occuper de tout un monde!

Mais voilà qu’hier, j’ouvre le bac : quelques mouches en sortent et deux vers sont collés au couvert. La catastrophe! Les vers ne sortent jamais de leur habitat naturel : ils ont tout à y perdre. Voilà que j’ai fait mes recherches pour me rendre compte que je ne les avais pas laissés s’adapter à leur nouvel habitat : je leur ai donc donné trop de nourriture à manger. En plus, je n’ai pas fait assez de trous dans le bac et je n’y ai pas mis assez de papiers ce qui a mené une mauvaise circulation d’air. J’avais aussi mis des pelures d’orange (nourriture difficile à digérer pour les vers) ce qui a favorisé la création d’un nid à mouches! Beurk!

J’ai fait plein d’erreurs, mais il est à noter que les mouches sont toutes mortes (mouhahaha) et que mon chez nous NE PUE PAS. J’ai même laissé le bac s’aérer deux bonnes heures sans qu’AUCUNE ODEUR n’en sorte alors que l’écosystème de mes vers avait été mis à rude épreuve! J’ai retiré l’orange à l’aide d’une pelle. J’ai recouvert chaque morceau de nourriture de terre ou de papier. L’écosystème est désormais rétabli et j’attendrai plus longtemps désormais avant d’y déposer mes épluchures afin que mes petits vers puissent se reproduire et ainsi augmenter leur population et leur capacité d’ingestion.

L’important quand on commence à faire des changements dans sa vie afin de diminuer notre apport dans les centres d’enfouissement des déchets, c’est de se rappeler que peu importe le changement, c’est un changement positif. Par exemple, j’ai ressenti un peu de frustration hier quand j’ai vu que les vers n’avaient pas tout mangé, mais qu’en plus ils essayaient de se sauver! Mais l’important, c’est que je diminue la grosseur de mes sacs de vidanges : que je ne sois pas encore à zéro déchet n’est qu’une question de temps. Il faut apprendre à vivre autrement et simplement. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Alors, si vous êtes des extrémistes dans tout ce que vous entreprenez comme moi, prenez votre mal en patience. En attendant, vous avez tout de même la sensation que des petites bêtes comptent sur vous pour prendre soin d’elles.

En plus, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas faire de compost. Les autres « genres » sont encore plus faciles que le lombricompost! C’est juste qu’ils prennent plus d’espace. Si vous entreprenez le compostage, n’hésitez pas à m’en parler ou à laisser des commentaires sur votre expérience!

Pour les intéressés :

PS: Il est préférable d'acheter des produits biologiques et sans pesticides afin de ne pas empoisonner vos vers!


Friday, September 12, 2014

Results: 3 months of vegetarianism (Already!)


I made ​​a post there, three months ago, on my reasons to become a vegetarian. I will not repeat them except to say that whatever your reasons, over time, they will surely change. While ethical and environmental reasons were mostly carried out in that time, my researches had gradually turned to scientific studies determining how certain breeds feel, think, and live in community. So I sometimes find myself explaining my love for animals, whereas before my choices were purely at the level of the human race. However, the discrimination of certain breeds rather than others (which is called speciesism), makes me shudder. Why not eat our dog? Because it's like that? Personally, this answer is not enough. Because the dog is the best friend of man? Some men, perhaps, but some countries consider dogs as animals like any others, such as fresh meat. While some others may have close “relationships” with a cow or a pig. So how is it that some animals are privileged and others are born to devote their lives to land on our plates? In short, these questions haunt me now.
But now, it'll make three months I'm in a veggie transition, and so, I could not eat meat (yes, the "meat" includes bacon). I rarely eat dairy products (since I am intolerant, and besides, I often regret it when I choose to ingest some), and I rarely eat eggs (because my boyfriend has them in horror).

So I'll go back over these three months and talk to you about the ups and downs of such a change.

First, it is necessary to state that I could never have made this change happen if I have stayed with my parents. It's a personal choice, of course, but it is also a family choice. People around you must support you, or at least respect you. My boyfriend quickly accepted this change, even if it has sometimes happened that he mocks me (gently), and others, flipping out because he did not want to eat what there was to eat. In short, the situation was clear from the beginning: "You, woman who does not cook, you will: these are the consequences of your choice !" And miracle happened! I learned to cook. I have not just learned, I also loved it, and loved to be in the kitchen. I did not know it was possible to enjoy being there, a dreary dangerous place (this is not a joke). Cooking, before, was a long task, but also disgusting. This included touching, slicing, dissecting raw meat (YUCK!). And I could not. Now, everything I touch turns to mouth goodness... or almost. But anyway, back to my boyfriend, he was quite right to let me experiment by myself: being assertive in our choices, it is not imposing them, but acting accordingly to them.

I want to come back to the family matters because I hinted that my parents would not have accepted my choice, but it’s rather because they don’t want to be a part of it. And since the kitchen is a holy place for my father where everything you touch should be cleaned at once (he has a phobia of anything that is "dirty": microbes, mold), it would have been difficult to learn to cook with his aura staring anxiously at me. HOWEVER, my mother still had a surprising attitude to this change: she even cooked me a spaghetti sauce with soy! Both of my parents still think I'm entering a new religion.... This is somewhat the case, but then it should be considered that the consumption of meat is a religion too (and I prefer to be in a religion that does not benefit anyone than one that enrich the food industry as well as destroying my health).




So quick, the ups of a vegetarian diet:

  •          I do not eat sweets trade anymore (sweets are often being made with beef carcass). For cons, I just learned that the Maynards are vegan (I have to check that);
  •           I have no more "rush" of sugar. At first it was difficult, but after a month without sweets trade, I did not even have an appetite to eat them when they were offered to me ...;
  •           I have not lost weight (which is good, in if it had been, my family would have freaked out!);
  •           I feel good with myself because I act according to what I think. I do not tell me more "yes but". I just changed how I eat. Honestly, it was not that hard;
  •           My digestion is amazing! (Seriously.) I have less bloating than before. My digestive problems are no longer problems as they occur only when I ingest dairy products;
  •           Menstrual pain has almost disappeared. In a future post, I'll explain why I think this is due to my new diet, but also that it is the work of a total change of lifestyle.
  •           I get "boosts" of confidence in me.... What I have never had in years. I still have "downs" but they are shorter than before. It's been awhile since I had not gone to the end of any project. So the fact that I achieve what I said, changed my diet, learned to cook, it makes me happy and proud of me. It is a unique feeling.
  •       I learned to cook for ideological reasons and I found amazing recipes (I will also make one or two blogposts on the recipes that have kept me alive by now).
  •           I discovered a side of my family and my friends that I did not know: the majority are willing to try what you have cooked them if you assured that you like it and that they will not get sick.
  •           Also, apart from during the famous first dinner, there was no longer any ideological debate on the table.


Downs now (because I will not lie, there was!)

  •            There are fewer choices when I go to the restaurant, which is mainly due to the fact that I live in the suburbs of Montreal. For cons, I discovered that the small cafes often concealed veggie treasures.
  •            My boyfriend does not like eggs or lentils and beans, and as I do not eat meat or dairy products, life gets a little complicated when we want to spend a full day together. The only two possible solutions: soy and nuts.
  •            I have flashbacks of Earthlings or "La face cachée de la viande" whenever someone eats meat in front of me or talk to me about a "delicious" dish I could cook  (without realizing that my diet is not the same as theirs).


So here I am already thinking about becoming vegan.... But I'm pretty busy and I do not have time to do researches on this subject. So, I decided to reduce as much as possible foods of animal origins, step by step, slowly but surely. And it will be, I hope, something I’ll proud of when I get to destination.


Finally, I declare this blog a... 


PS: This post was inspired by that blog.

Bilan: 3 mois de régime végétarien (Déjà!)



J’avais fait un billet il y a trois mois sur mes raisons de devenir végétarienne. Je ne reviendrai pas sur celles-ci sauf pour vous dire que peu importe vos raisons, au fil du temps, elles vont sûrement changer. Alors que mes raisons à ce moment-là étaient surtout portées sur le plan éthique et environnemental, mes recherches se sont peu à peu tournées vers les études scientifiques déterminant à quel point certaines races animales ressentent, pensent, et vivent en communauté. Et c’est ainsi que je me retrouve parfois à expliquer mon amour pour les animaux alors qu’auparavant, mon choix était purement au niveau de la race humaine. Cependant, le fait de discriminer une espèce plutôt qu’une autre (ça s’appelle d’ailleurs le spécisme), me fait froid dans le dos. Pourquoi ne pas manger notre chien? Parce que c’est comme ça? Perso, cette réponse ne me suffit pas. Parce que le chien est le meilleur ami de l’homme? De certains hommes, peut-être, mais dans certains pays, on considère le chien comme un animal comme un autre, comme de la viande fraîche. Alors que certaines autres personnes peuvent avoir des liens étroits avec une vache ou un cochon. Alors, comment ça se fait que certains animaux sont privilégiés et d’autres naissent et dévouent leur vie à atterrir dans nos assiettes? Bref, ces questions m’obsèdent présentement.

Mais voilà, ça va faire trois mois que je suis en transition : je ne mange pu de viande (oui, la « viande » inclut le bacon). Je ne mange que rarement des produits laitiers (puisque je suis intolérante, et d’ailleurs, je le regrette souvent lorsque j’en ingère) et que très rarement des œufs (puisque mon copain les a en horreur).

Alors, j’aimerais faire un retour sur ces trois mois et vous parler des hauts et des bas d’un tel changement.

Premièrement, il est nécessaire d’affirmer que jamais je n’aurai pu opérer ce changement si je restais chez mes parents. C’est un choix personnel, certes, mais c’est aussi un choix familial. Les gens de votre entourage doivent vous appuyer, ou du moins, vous respecter. Mon copain a très vite accepté ce changement, même s’il lui est parfois arrivé de se moquer, et d’autres, de péter les plombs parce qu’il ne voulait pas manger ce qu’il y avait à manger. Bref, la situation était claire dès le début : « Toi, femme qui ne cuisine pas, tu cuisineras : voilà les conséquences de ton choix! » Et miracle! J’ai appris à cuisiner. Je n’ai pas juste appris, j’ai aussi aimé, adoré, la cuisine. Je ne savais pas qu’il était possible d’apprécier être aux commandes d’un endroit autrefois lugubre, voire même dangereux (ce n’est pas une blague). Cuisiner avant était une tache longue, mais aussi dégoûtante. Cela comprenait de toucher, de trancher, de décortiquer de la viande crue (BEURK!). Et j’en étais incapable. Maintenant, tout ce que je touche se transforme en bontés buccales… ou presque. Mais bref, pour revenir à mon copain, il a eu complètement raison de me laisser expérimenter par moi-même : s’affirmer dans ses choix, ce n’est pas les imposer, mais agir en conséquence.

Concernant ma famille, je désire y revenir parce que j’ai laissé sous-entendre que mes parents n’auraient pas accepté mon choix, mais c’est plutôt parce qu’ils n’auraient pas voulu s’y soustraire. Et comme la cuisine est un lieu saint pour mon père où tout ce qu’on touche doit être nettoyé à l’instant même (il a une phobie de tout ce qui est « sale » : microbes, moisissure), il m’aurait été difficile d’apprendre à cuisiner avec son aura me fustigeant du regard. PAR CONTRE, ma mère a tout de même eu une attitude surprenante face à ce changement : elle est même rendue à me cuisiner de la sauce à spaghetti au soja! Tous deux pensent tout de même que je suis entrée dans une nouvelle religion… C’est un peu le cas, mais alors, il faudrait considérer que la consommation de viandes en est une (et je préfère être dans une religion qui ne profite à personne que d’enrichir l’industrie agro-alimentaire en plus de détruire ma santé).



Donc, rapidement, les hauts d'une alimentation végétarienne :

  •         Je ne mange plus de sucreries commerciales (les jujubes et autres bonbons étant constitués avec de la carcasse de bœuf). Par contre, je viens d’apprendre que les Maynards seraient vegan (il faut que je vérifie cela);
  •          Je n’ai plus de « rush » de sucre. Au début, ça a été difficile, mais après un mois sans en manger, je n’avais même plus le goût d’en manger quand on m’en offrait… ;
  •          Je n’ai pas maigri (ce qui est plutôt positif puisque si ça avait été le cas, ma famille aurait pété les plombs!);
  •          Je me sens bien avec moi-même parce que j’agis selon ce que je pense. Je ne me dis plus de « oui mais ». J’ai juste changé de régime alimentaire et honnêtement, ce n’a pas été si difficile que ça;
  •          Ma digestion est extraordinaire! (Sérieusement.) J’ai moins de ballonnements qu’auparavant. Mes problèmes de digestion ne sont donc plus des problèmes puisqu’ils ne surviennent que lorsque j’ingère des produits laitiers;
  •          Les douleurs menstruelles ont presque disparues. Dans un prochain billet, je vous expliquerai en quoi je crois que cela est dû à mon nouveau régime alimentaire, mais aussi, que c’est l’œuvre d’un total changement de vision.
  •          J’ai des « boosts » de confiance en moi… Ce que je n’ai jamais eu depuis des années. J’ai encore des « downs », mais ils durent moins longtemps qu’avant. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été au bout d’un projet quelconque. Donc, le fait de réaliser ce que je dis, de changer mon alimentation, d’apprendre à cuisiner, ça me rend heureuse et fière de moi. C’est un sentiment irremplaçable.
  •      J'ai appris à cuisiner pour des raisons idéologiques et j'ai découvert des recettes superbes (je ferai aussi un ou deux billets sur les recettes qui me tiennent présentement en vie).
  •          J’ai découvert un côté de ma famille et de mes ami(e)s que je ne connaissais pas : la majorité sont prêts à essayer ce que tu as cuisiné si tu leur assures que tu aimes ça et qu’ils ne seront pas malades.
  •          Aussi, à part lors du fameux premier souper, il n’y a plus eu de débat idéologique à la table.


Les bas maintenant (car je ne vais pas mentir, il y en a eut!) :

  •           Il y a moins de choix quand je vais au resto, ce qui est surtout dû au fait que j’habite en banlieue. Par contre, j’ai découvert que les cafés recelaient souvent de petits trésors végés.
  •           Mon copain n’aime pas les oeufs ni les lentilles et les haricots, et comme je ne mange plus de viande ni de produits laitiers, la vie devient un peu compliquée lorsque nous voulons passer une journée complète ensemble. Les deux seules solutions possibles : le soja et les noix.
  •           Avoir des flashbacks de Earthlings ou de « La face cachée de la viande » chaque fois que quelqu’un mange de la viande devant moi ou me parle d’un plat « délicieux » que je pourrais cuisiner (sans se rendre compte que mon régime n’est pas le même que le sien).


Alors, voilà, j’en suis déjà à penser à enrayer les aliments d’origines animales aussi… Mais comme je suis plutôt occupée et que je n’ai pas le temps de faire mes recherches à ce sujet, j’ai décidé de les diminuer le plus possible, étape par étape, lentement, mais sûrement. Et ce sera, je l’espère, une réalisation dont je serai fière lorsque j’arriverai à destination.

Je déclare donc ce blogue une...




PS : Ce billet est inspiré de celui du blogue de Jule.