Saturday, May 31, 2014

Reportages sur les OGMs, Monsanto et l'alimentation

Quand j'ai commencé mon blog, c'était pour partager mes apprentissages, quels qu'ils soient. Je me rends compte que j'ai beaucoup écrit sur des films et des livres, mais très peu sur l'actualité. Alors, ici, je souhaite me rattraper. Je veux vous parler d'un sujet qui me passionne depuis quelques semaines: les OGMs, Monsanto et la saine alimentation.




OGM (Organisme Génétiquement Modifié):


Parlons OGM. Qu'est-ce que c'est?

Je me souviens vaguement d'en avoir parlé au primaire et d'en avoir conclu que ça ne m'intéressait pas. Ça ne peut pas NE PAS intéressé quelqu'un pourtant. Ce qui arrive pourtant, c'est que nous sommes tellement bombardés d'informations que celle-là passe inaperçue alors qu'elle est essentielle (et ici j'insiste) à la survie de l'humanité. Ce qui va suivre va nécessairement vous choquer si vous souhaitez prendre soin de votre santé et de celle de votre famille. Voici le meilleur vidéo explicatif, en français, que j'ai pu déniché (seulement 4 minutes):



En gros, un OGM est un aliment créé en laboratoire. Pour ce faire, on insère une partie de l'ADN de quelque chose (d'un animal par exemple) dans le code génétique d'un aliment. On crée la graine par manipulation génétique alors qu'on ne connaît même pas tout sur l'ADN. Puis, on la plante. 
« Cette technique appelée « transgénèse » dépasse ainsi de loin des techniques traditionnelles d’amélioration de variétés agricoles puisqu’elle permet de franchir la barrière des espèces et des genres afin de produire de « nouveaux » organismes vivants, jusqu’alors inconnus dans la nature.Il va sans dire que l’impact de ces « nouveaux » organismes modifiés dans l’environnement et sur notre santé est totalement imprévisible. Les transgènes s’échappant immanquablement des plantes modifiées (pollen via les abeilles, le vent, etc.) et contaminant le patrimoine génétique d’autres plantes (sauvages ou cultivées) ne peuvent pas être ramenés en laboratoire s’ils s’avèrent nocifs ou toxiques. Ceux-ci vont donc se multiplier avec l’organisme hôte de façon incontrôlable. »

Pour en lire plus sur le sujet, je vous invite à visiter le site infoogm.qc.ca, un site québécois.


Monsanto:


Qu'est-ce que Monsanto vient faire dans tout ça?

Monsanto est une grosse compagnie diabolique (yes, it is!) dont personne n'entends parlé au Québec par les grands médias sociaux qui nous tiennent tous dans l'ignorance alors que les débats ne s'apaisent pas sur le sujet aux États-Unis. Monsanto est responsable de 95% des OGMs sur le marché MONDIAL. En plus, il modifie les plantes de façon à ce qu'elles soient soit résistantes à un certain type de pesticide (qu'ils vendent) ou soit de manière à ce qu'elles dégagent elles-mêmes un pesticide. Qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire, notamment, que lorsque vous ingérez des OGMs, vous ingérez aussi des pesticides. Ces pesticides ont été créés, d'ailleurs, en se basant sur l'agent ayant détruit la population, la flore et la faune du Vietnam lors de la Guerre. Aussi, le fait que les OGMs soient résistants aux pesticides permet d'exterminer toutes formes de vie sauf celle-là. Ce qui veut dire adieu à l'agriculture traditionnelle, bonjour aux monocultures. Ce qui veut aussi dire, adieu aux différentes sortes d'aliments. Un coup que Monsanto crée un "produit-aliment", l'aliment se propage partout. 

Dans le prochain vidéo, nommé "Le monde selon Monsanto", on peut voir les pratiques douteuses de la compagnie qui affirme pourtant vouloir enrayer la faim dans le monde. Ne soyez pas dupes: c'est une giga-méga-compagnie américaine. Tout ce qu'elle veut, c'est s'emparer de la seule chose dont tout le monde aie besoin dans la vie, c'est-à-dire, manger. Une fois qu'elle aura le monopole des aliments sur le marché mondial, on ne retrouvera plus de variétés, ni même de petits prix. Le monde sera à sa portée. 


PS: C'est le vidéo qui m'a vraiment permis de comprendre à quel point la situation était grave et que chacun se devait d'agir selon ses convictions, faire ses propres recherches, choisir l'avenir de la Terre.

Dans ce deuxième documentaire ("Solutions locales pour un désordre global"), on investit beaucoup plus sur les OGMs en général, sur leurs conséquences, ainsi que sur Monsanto. On reconnaît l'agriculture occidentale comme étant basée sur l'art de la guerre. On compare l'oeuvre des OGMs à celle d'une guerre froide. 



Quelques notes importantes que j'ai prise et que j'aimerais vous partager:

  • Comment l'industrie agro-alimentaire (et ici, je dois insister sur le mot "industrie") fait son profit? L'agriculture n'avait pas besoin au départ de l'industrie: elle s'arrangeait toute seule. Cependant, l'industrie est arrivée après la guerre et a proposée des produits qui faciliteraient la vie des fermiers/agriculteurs, tels que des insecticides, des pesticides, des tracteurs, etc. Les grosses machines de guerre, transformées en machines pour l'agriculture coûtaient une fortune. Le gouvernement étant associé à l'industrie s'est dit que le produit était bon pour tout le monde, et comme les agriculteurs n'avaient pas l'argent pour payer, ils ont décidé de placer un montant prélevé sur les impôts dans l'agriculture. Qui est gagnant? L'industrie. Et selon vous, qui est déficitaire?
  • Le capitalisme est gouverné nécessairement par les multinationales. Celles-ci ont comme unique but d'augmenter leur capital financier. Leur unique moyen: produire de la marchandise (pas des aliments). 
    • C'est pourquoi ils exploitent des ressources épuisables telles que l'eau et le sol;
    • En les disant inépuisables;
    • Et ce en les exploitant massivement;
    • En utilisant des poisons indestructibles;
    • Afin de produire plus, ils doivent privilégier les monocultures;
    • Et donc, détruire la biodiversité;
    • Ainsi que détruire la fertilité des sols qui deviennent des "déserts virtuels" (ils ne donnent qu'à cause des fertilisants de synthèse);
    • L'agroalimentaire est donc une guerre froide contre la population;
    • C'est la revanche des riches qui en ont assez des pauvres.
  • Aucun scientifique ne travaillera à démontrer que les produits chimiques (ou les OGMS) utilisés détruisent les sols ou ont des impacts sur la santé: Tout ce qui gêne l'industrie ne sera pas financé.
  • Les OGMs sont un cheval de Troy contre l'humanité.
  • Un mot d'espoir pour pas vous décourager: Le pire qu'il peut arriver à une entreprise est de ne pas vendre. Il ne faut donc pas sous-estimé le pouvoir du consommateur. On vote avec notre porte-feuille. On a encore le choix. Prenez-le alors qu'il est encore temps...

Qu'est-ce qu'une alimentation saine aujourd'hui?


Mais quel choix avons-nous exactement? 

Celui de nous instruire premièrement. Il y a eut, à Montréal, et dans 400 autres villes à travers le monde, une marche contre Monsanto le 24 mai 2014. L'avez-vous vu passée aux nouvelles? Non, rien à la télé alors que les journalistes couvraient quatre autres marches la même fin de semaine. Deux jours plus tôt, deux ou trois médias (Radio-Canada, TVA et CBC News) écrivaient un tout petit article sur le sujet (sur internet) avec des photos de gens déguisés en épis de maïs de l'an passé. Les médias essayent de ridiculiser le sujet. Ils essayent d'attirer votre attention ailleurs, car ils savent qu'en mettant la vérité au grand jour, il pourrait y avoir révolte. Pourquoi? Parce que c'est révoltant! Nous vivons au Canada! Le pays qui est supposé être considéré pacifique par la population mondial! ET IL PARTICIPE AU GÉNOCIDE HUMAIN. Nous sommes le cinquième plus grand producteur d'OGMs. Et aucun étiquetage est réglementé. Alors qu'aucune étude n'a été effectué sur les humains. Nous sommes un grand laboratoire mondial pour les gens riches qui jouent à être des Dieux. Ils vont tout détruire. 

  • Pourquoi plus de cancer sont enregistrés qu'auparavant?
  • Pourquoi les hôpitaux sont toujours plein?
  • Pourquoi sommes-nous de plus en plus obèses?
  • Pourquoi sommes-nous toujours fatigués?
  • À quoi est dû la dépression?
  • Etc.

Voilà un documentaire qui réponds à toutes ces questions et à celle d'une l'alimentation saine au 21e siècle: "Planete - On est ce qu'on mange".


"Que ta nourriture soit ta médecine." -Hippocrate

L'alimentation est essentielle. Malgré ce que les médias essayent de nous inculquer, informez-vous ailleurs. Le lait n'est pas bon pour l'homme. Le calcium se trouve dans tellement de végétaux, et ce en quantité beaucoup plus élevé. Procurer des médicaments à l'organisme n'améliore pas notre santé: ils nous rendent dépendants. L'industrie pharmaceutique aussi est capitaliste. Traité la maladie ne règle pas la cause. 

Bref, vous pouvez décider de ce que vous voulez manger, mais aidez-vous, ne vous détruisez pas. Prendre ses responsabilités est parfois difficiles, mais cela fera de vous des adultes accomplis. Vous pourrez alors agir aux meilleures de vos connaissances. (Je continuerai à partager les miennes à travers ce blog. Si vous avez des questions, des sujets que vous aimeriez que je couvre, ne vous gênez surtout pas pour me le demander.)

Je me rends compte que le discours semble un peu paranoïaque et apocalyptique, qu'on pourrait me traiter de communiste... Cependant, on pense toujours que c'est au-dehors, mais tout ce que j'ai dit est vrai. Prenez le temps de regarder les vidéos: passionnez-vous pour ce qui est vital au genre humain.

La nourriture est tout ce qu'on a. N'attendez pas que "Bon appétit" devienne "Bonne chance" comme le dit si bien Pierre Rabhi. 

About GMOs, Monsanto, and Healthy Eating

When I started my blog, I wanted to share my learnings on whatsoever (books, movies, news, etc.). I realize that I wrote a lot about movies and books, but very little on the news part. So here, I want to catch up with my first desire of this blog's purpose. I want to share with you a subject that fascinates me during the past few weeks: GMOs, Monsanto, and healthy eating.

GMOs (Genetically Modified Organism)

What is GMOs?

I vaguely remember having been instructed about GMOs in primary school, and having concluded that it didn't interest me. It can not NOT interest anyone yet. What happens though is that we are so bombarded with information that this one goes unnoticed when it is one of the most essential ones (and here I insist) for the survival of humanity. What follows is necessarily going to shock you if you want to take care of your health and of your family. Here are the best explanatory video in English that I found out about what GMOs are (only 7 minutes) :




Basically, a GMO food is created in laboratory. To do so, a scientist inserts a DNA portion of something (for example an animal) in the genetic code of an aliment. Then, they plant it. What is scary is that that seed is created by genetic manipulation when we do not even know all about DNA...
"This technique called" transgenic "and goes far beyond traditional techniques to improve crop varieties because it can cross the species barrier and genres to produce " new " organisms , previously unknown in nature .It goes without saying that the impact of these "new" into the environment and our health agencies is totally unpredictable . Transgenes escaping invariably modified plants ( via pollen bees, wind, etc. . ) And contaminating the genetic heritage of other plants ( wild or cultivated ) can not be brought back to the laboratory if they are harmful or toxic . These will therefore increase with the host organism uncontrollably. "
To read more on the subject, I invite you to visit the Non GMO Project website.


Monsanto :

What's the matter with Monsanto?

Monsanto is a big evil company (yes, it is!) that nobody knows the existence in Quebec because we don't hear major social medias talk about it. They keep us all in the dark while the debate does not subside on this subject in the United States. Monsanto owns 95% of GMOs crops in the WORLD market. In addition, it modifies the plants so that they are either resistant to a certain type of pesticide (that they sell) or they generate by themselves a pesticide. What does that mean? It means in particular that when you eat GMOs, you also ingest pesticides. These pesticides were created, moreover, based on the agent who destroyed the people, the flora, and the fauna of Vietnam during the Vietnam War. Also, the fact that GMOs are resistant to pesticides permits to exterminate all life forms except one. This means adios to traditional agriculture, hello to monocultures. This also means an eternal farewell to the different kinds of aliments. Once that Monsanto creates a "product-food", this seed spreads everywhere to the detriment of others.

In the next video, called "The World According to Monsanto", you can see the questionable practices of the company that says, however, want to eliminate hunger in the world. Do not be fooled: this is an American giga-mega-company. All it wants is to seize the only thing that all the people on Earth is in need of, to eat. Once she has the monopoly of food of the world market, there will be no more varieties,  neither low prices. Monsanto will have the world within reach.




PS: This is the video that really helped me understand how serious the situation was and that everyone had to act according to their convictions, do their own research, and choose the future of the Earth.

This second documentary ("The Agriculture that Came from World Wars") invests much more on GMOs in general, their consequences, as well as Monsanto. Western agriculture is recognized as being based on the art of war. 




Some important facts that I took out of it, and that I would like to share here :


  • How the food industry (and here I must emphasize the word "industry" ) makes its profit? Agriculture did not need the industry at first: it was self-sufficient. However, the industry came after the war and offered products that should make life easier for the farmers, such as insecticides, pesticides, tractors, etc. Large war machines, processed in agricultural machines, cost a fortune. The government associating itself with the industry has said that the product was good for everyone, and as the farmers had not the money to pay, they decided to place an amount from taxes in agriculture. Who are the winner? The industry. And who are the losers? ... I let you guess.
  • Capitalism is necessarily governed by multinationals. Their unique purpose is to increase their financial capital. Their unique way: to produce more commodities (not food).
    • That is why they exploit renewable resources such as water and soil;
    • Saying they are inexhaustible ;
    • And exploiting them massively ;
    • Using indestructible poisons;
    • To produce more, they must focus on monocultures ;
    • And thus, destroy biodiversity;
    • And destroy soils' fertility which become "virtual deserts " (they give only because of synthetic fertilizers);
    • The food industry is in a cold war against the population;
    • It is the revenge of the rich who are tired of the poor.
  • No scientist will work to show that the chemicals (or GMOs) used are destroying soils or have impacts on human health: Anything that interferes with the industry will not be financed.
  • GMOs are a Troy's horse against humanity.
  • A word of hope to not discourage you: The worst that can happen to a company is to not sell. Therefore, we should not underestimate the power of the consumers. We vote with our wallet. We still have a choice. Take it while there is still one...



What is a healthy diet today?


But what choice do we have exactly ?

To instruct us at first. There was, in Montreal, and 400 other cities around the world, a march against Monsanto on May 24, 2014. Did you see it on the news? No, nothing on TV while journalists were yet covering four other marches on the same weekend. Two days earlier, two or three medias (Radio-Canada, TVA, and CBC News) wrote a small article on the subject (on the internet) with photos of people dressed as corn on last year march. The media are clearly trying to ridicule the subject. They try to attract your attention elsewhere because they know that the truth might cause a revolt. Why? Because it's disgusting! We live in Canada! The country that is considered the peaceful by the world population! BUT IT IS INVOLVED IN HUMAN GENOCIDE. We are the fifth largest producer of GMOs. No labeling is obligated even when no studies have been done on humans. We are a leading global laboratory for rich people who play at being gods..

Why more cancer are recorded than before?
Why hospitals are always full?
Why are we more and more obese?
Why are we always tired?
What causes depression?

Here's a documentary that answers all these questions and the one of a healthy diet in the 21st century: "Planete - You are what you eat."


"Let food be your medicine." - Hippocrates
PS: I'm so sorry for the cacophony, but I couldn't find a better translation...

Food is essential. (What a revelation!) Despite what the media are trying to instill, we can learn elsewhere. The milk is not good for man. Calcium is found in so many plants, and in much greater quantity. Drugs don't improve our health: they make us dependent. The pharmaceutical industry is also capitalist. Treating the disease does not settle the cause.

In short, you can decide what you want to eat , but help you, do not destroy you. Taking our responsibility is sometimes difficult, but it will make us successful adults. We can then act to the best of our knowledge. (I will continue to share my learnings through this blog. If you have questions or topics you would like me to cover, do not be shy and ask me.)

I realize that the speech seems a bit paranoid and apocalyptic, one might call me a communist ... However, we still think it is "outside", that it doesn't concern us, but what I said is true... Take the time to watch the videos: become passionate about what is vital to mankind.

The food is all we really have. Do not wait that "Bon Appetite" becomes "Good luck" to cite Pierre Rabhi.


Sunday, May 25, 2014

Virginia, Prostitute

" 'Bitch.' That's the name I could have worn. "



I found this novel between two classics by visiting a church basement (for those elsewhere: I do not know how it is at home concerning churches, but in the province of Quebec, people make donation to Catholic churches of their used items, and churches sell them for pennies, which allows them to survive in a world that no longer attend their celebrations). In short, I found it sticked between Agaguk and La Sagouine, and I simply added it to my already big pile of books to buy.

Virginia, Prostitute vaguely resembles to Me, Christiane F., 13, Drug Addict and Prostitute ou "Moi, Christiane F., 13, droguée et prostituée" in French (published in 2000 by Gallimard), except, oddly, the author, using the pen name of Virginia, decided to get published by Éditions Quebecor (in 1979) in Evidence collection... Unfortunately, it is no longer in publication in Quebec, but it is still in France! I search for English publishing without success. In short, I am very disappointed by these searches.

I am disappointed because I was surprised by my reading: Quebec and English people should read it. Stella could easily use the words of the text to defend the profession of prostitution. At first, I did not think like that. I wanted to be morally challenged. Virginia surprises me: she doesn't sadden her story. She doesn't ask for pity. She began to prostitute thirteen years in a fugue performed with her friend, Sylvie. The two young people went from Montreal to Vancouver. They could easily live by prostitution with $20 for the "pass". What struck me is to read such a feminist woman of twenty-three years-old (younger than me!) whose prostitute by gaiety of heart, which is sensitive, but at the same time so independent.
" To feel a man I had never seen twenty minutes before, drooling for me, having a fierce desire for my body that is exhibited for him and for others too, to feel that he is overwhelmed or obsessed with my skin, my 'surface' only, gives me a feeling of intoxicating power. "
She's telling us the most important moments of her life, through her difficult childhood with an absent father and violent , emotional dependent mother, a "perfect" sister, and a brother too young to understand anything, to be "useful". The male figures multiply themselves in her life without showing any depth of heart. One man marks her, one heterosexual liaison yet devoid of the sexual aspect.

This is the story of a strong and resilient woman, still full of sweetness. As a child, who decides she will not be like her mother, she refuses to depend on any man. You could say, however, that this is exactly what her job is about. However, she does not allow men to abuse her, she only gives her body voluntarily to them for a period of time in exchange of money, making in one day more than some of us can make in a week; She choses her profession, prostitution has not chosen her; She manages to absolve herself from the widespread threat to work for a pimp; She works for herself. And, strangely, she loves what she does. She does not want to start a family, and her job gives her a good excuse. She looks so free while I thought she was a kind of slave...
"I see very well how all the girls in the art which have a protector get trapped  I know it is not the same support but it is always the same fear that motivates the use of, or the submission to both types of protection. The same fear and the same lure, namely that a woman is never major, that it always takes her dad or an equivalent next to her, so it can 'works.' "
We can agree that her life is far from perfect, and that's not what she is trying to say! Virginia is just opening a break in the society standards about her profession. She's demonstrating that prostitution is as  noble as any other. She also raises questions about what causes a woman to be deceived, to feel betrayed, what leads a man to deceive his wife, a couple to try a threesome, on fantasies, etc.



So, a young woman of twenty-three years-old, who's only talking about what she knows, which lies on paper as a prostitute lies down, but this time it is as an author who prostitute her history for her readers, highlighting a Virginia who loves people despite everything she could have lived, who loves herself and affirms it.

If you can put your hands on it, read it. She worths it.

Virginie, Prostituée

« « Salope ». Voilà le nom que j’aurais pu porté. »


J’ai trouvé ce roman en plein milieu d’autres classiques en visitant un sous-sol d’église (pour ceux d’ailleurs : je ne sais pas si ça se fait chez vous, mais au Québec, les gens font le don de leurs objets usagés aux églises catholiques et elles les vendent pour quelques sous, ce qui leur permet majoritairement de survivre parce qu’à la messe, y’a pu grand monde!). Bref, je l’ai trouvé coincé entre Agaguk et La Sagouine et je l’ai pris sans me poser de question.

Virginie, Prostituée ressemble vaguement à Moi, Christiane F., 13 ans, droguée et prostituée (parut en 2000 chez Gallimard) sauf que, bizarrement, l’auteure utilisant le nom de plume Virginie a décidé de se faire publiée aux Éditions Quebecor (en 1979) dans la collection Témoignage vécu… Malheureusement, il n’est plus en publication au Québec, mais en France si! Bref, je suis déçue.

Je suis déçue parce que j’ai été surprise de ma lecture. Stella pourrait facilement utiliser les propos de ce texte pour défendre le métier de la prostitution, mais bon. Au départ, je ne croyais pas aimer ça. Je voulais me « challenger » dans mes moeurs. Virginie m’a surprise : elle ne s’apitoyait pas sur son sort. Elle a commencé à se prostituée à treize ans lors d’une fugue réalisée avec son amie Sylvie. Les deux jeunes sont parties de Montréal pour se rendre à Vancouver. Elles ont facilement pu vivre de leur prostitution à 20$ la « passe ». Ce qui m’a frappée, c’est d’entendre des propos aussi féministes d’une femme de vingt-trois ans (plus jeune que moi!) qui se prostitue de gaieté de cœur, qui est sensible, mais à la fois tellement indépendante.

« De sentir qu’un homme que je n’avais jamais vu vingt minutes auparavant en bave pour moi, qu’il a une envie féroce de mon corps qui s’exhibait pour lui et pour les autres aussi, de sentir qu’il est subjugué ou obnubilé par ma peau, ma surface uniquement, me procure une sensation de pouvoir enivrante. »

Elle raconte les moments importants de sa vie en passant par son enfance difficile avec un père absent et violent, une mère dépendante affective, une sœur « miss parfaite » et un frère trop jeune pour comprendre quoi que ce soit, pour être « utile ». Les figures masculines s’enchaînent dans sa vie sans démontrer aucune profondeur de cœur. Un seul homme la marquera, une seule liaison hétérosexuelle pourtant dépourvue de l'aspect sexuel.

C’est l’histoire d’une femme forte et résiliente, pleine de douceur. D’une enfant qui décide qu’elle ne sera pas comme sa mère, qu’elle ne dépendra pas d’aucun homme. Vous pourriez dire que pourtant, c’est exactement ce que son métier représente. Cependant, elle ne permet pas aux hommes d’abuser d’elle, elle se donne volontairement à eux afin d’en retirer beaucoup plus d’argent en une journée que certains de nous pouvons faire en une semaine; Elle a choisit son métier, son métier ne l’a pas choisie; Elle a réussi à s’absoudre de la menace généralisée de travailler pour un proxénète. Elle travaille pour elle seule. Et, étrangement, elle aime ce qu’elle fait. Elle ne veut pas d’attache et son métier lui donne une bonne excuse. Elle semble si libre alors que je la croyais si asservie...
« Je vois très bien comment toutes les filles du métier qui ont un protecteur se font piéger. Je sais bien que ce n’est pas du même support qu’il s’agit mais c’est toujours la même peur qui motive l’appel ou la soumission aux deux types de protection. La même peur et le même leurre, à savoir qu’une femme seule n’est jamais majeure, que ça lui prend toujours son papa ou l’équivalent à côté d’elle pour qu’elle puisse fonctionner. »
On s’entend que sa vie est loin d’être parfaite et que ce n’est pas ce n'est surtout pas ce qu’elle avance, mais Virginie ouvre une brèche (jeu de mots poche) vers le métier de la prostitution comme aussi étant noble que n’importe quel autre. Elle se pose des questions sur ce qui amène une femme a être trompée, à se sentir trahie, sur ce qui amène un homme à tromper, un couple à essayer un trip à trois, sur les fantasmes, etc.



Une jeune femme de vingt-trois ans, qui ne fait que parler de ce qu’elle connaît, qui se couche sur papier comme une prostituée se couche, mais cette fois c'est une auteure qui prostitue son histoire pour ses lecteurs, mettant en lumière une Virginie qui aime l’humain malgré tout ce qu’elle a pu vivre, qui s’aime et qui s'affirme.

Si vous tombez dessus, lisez-le. Elle en vaut la chandelle selon moi.

Thursday, May 22, 2014

"Exit" by Nelly Arcan

"WE ALL PREVIOUSLY THOUGHT TO KILL OURSELVES . "

This is the first sentence of Exit, the latest novel by Isabelle Fortier under his pen-name Nelly Arcan. Well known in Canadian literature, this author always manages to tear out my bowels (Can I say this in English? It seems less macabre in French, but whatever...). When I read her, I want to scream, to fight back and cry. Her novels are always a heartfelt response to this life that no one knows the secret.


In Exit, true to herself, Arcan addresses the issue of self-hate, but this time she's raising the debate of suicide link with it. Antoinette Beauchamps, the narrator, is a young suicidal girl. Death would be a relief for her life, because life is only pain and sorrow. She lives isolated from everyone except from her mother and her uncle Leon. Her life is directed by the purpose of committing suicide. It emphasizes the point that this is not only because she wants it, but that it is a kind of disease, or rather a lack at birth: the desire to live. According to her, it might be hereditary because her grandfather committed suicide and Leon also would commit suicide a few years later. In fact  through the death of her uncle, Antoinette discovers the key to her own suicide.

What mystified me the most about this novel is the creation of the company Paradise, key in hand by "Mr. Paradise", a former doctor who saved thousands of people from death whose now upsets by the suicide of his only son.

"He saved many people from death. Now he saves people from life . "

To be entitled to his suicide measures, Antoinette must pay the monetary award, but also prove by a series of events that her desire to die is incurable. The reader knows in advance that the organized suicide did not work and caused the paraplegia of the narrator. From her bed, she tells us since childhood what took her to her failed suicide in the Marie-Antoinette genre, what she can remember of it, and how this story ended up changing her life in a way that the reader cannot predict.

It was a strange experience to read this book knowing it was published after the author's suicide (two months later). Far from being a book "pro-suicide" or a kind of explanation of the author, the narrator rather tells how the writing of this novel, how the creative process, creates an invaluable sublimation.

To be honest with you, I have a friend who does not like Nelly Arcan at all. She says she is "too much in her head" and "that nothing really happens in her novels." Indeed, her novels are psychological, emotional, in the likeness of that moment when your life flashes before your eyes just before you die. Lots of things happened, but all things are always put in front of a completely different future.

This woman is just so beautiful.
She remembers me of the women of my mother's family.

Visit her website. Tell me if you like this Canadian author from Quebec! (My province: it would be a shame to not mention it!)

« Paradis, clef en main » de Nelly Arcan

« ON A TOUS DÉJÀ PENSÉ SE TUER. »
C'est la première phrase de Paradis, clef en main, le dernier roman d'Isabelle Fortier sous son nom-de-plume Nelly Arcan. Très connue dans la littérature canadienne, cette auteure réussit toujours à venir m'arracher les entrailles. Quand je la lis, j'ai envie de crier, de me débattre et de pleurer. Ces romans sont toujours un cri du coeur face à cette vie dont personne ne détient le secret du bonheur.



Dans Paradis, clef en main, Arcan est fidèle à elle-même en abordant le thème de la haine de soi, mais cette fois-ci en soulevant le débat du suicide. Antoinette Beauchamps, la narratrice, est une jeune fille suicidaire. La mort pour elle serait une délivrance de la vie, car la vie n’est que douleur. Elle vit isolée de tous, sauf de sa mère, et de son oncle Léon. Sa vie n’est dirigée que par le but de se donner la mort. Elle insiste sur le point que ce n’est pas qu’une envie. C’est une sorte de maladie, ou plutôt un manque à la naissance : celui du désir de vivre. Selon elle, il serait peut-être héréditaire puisque son grand-père s’est suicidé et que Léon se suicidera aussi quelques années plus tard. En fait, à travers la mort de son oncle, Antoinette découvrira comment procéder à son propre suicide.

Ce qui m’a le plus mystifié dans ce roman est la création de la compagnie Paradis, clef en main par « Monsieur Paradis », un ancien médecin qui sauvait des milliers de gens de la mort, bouleversé par le suicide de son fils unique.

« Il a sauvé beaucoup de gens de la mort. Maintenant, il sauve des gens de la vie. »

Afin d’avoir droit à son suicide sur mesure, Antoinette doit en payer le prix monétaire, mais aussi prouver par une série d’épreuves que son désir de mourir est incurable. Le lecteur sait d’avance que le suicide n’a pas fonctionné et a causé la paraplégie de la narratrice. De son lit, elle nous raconte depuis son enfance ce qui l’a emmené à ce suicide raté à la Marie-Antoinette, ce qu’elle se rappelle, et comment cette histoire a fini par changer sa vie d’une manière que le lecteur ne peut prévoir.

Ce fut une expérience si étrange de lire ce roman en sachant qu’il a été publié à la suite du suicide de l’auteur (deux mois après). Loin d’être un livre pro-suicide ou l’explication du suicide de l’auteure, la narratrice entre les lignes racontent plutôt comment l’écriture de ce roman, comment le processus de création, crée une sublimation inestimable.

J’ai une amie qui n’aime pas du tout Nelly Arcan. Elle dit qu’elle est « trop dans sa tête » et « qu’il ne se passe pas grand chose ». Ses romans sont psychologiques, émotifs, à la ressemblance de ce moment où votre vie défile devant vos yeux juste avant de mourir. Plein de choses se sont passées, mais toutes ses choses sont toujours mis en face d’un avenir complètement différent.

Cette femme est juste tellement belle. 
Elle a des airs de famille pour moi, celle de la famille de ma mère.

Visitez son site web. Dites-moi si vous aimez cette auteure canadienne, mais surtout québécoise!


Thursday, May 15, 2014

Bomb Girls en français: Des femmes et des bombes


La première fois que je suis tombé sur ce show télé, c'était mon petit ami qui m'a dit que nous devions absolument le regarder. Maudit qu'il a du goût, mon amoureux! Et comme vous le devinez... Je suis vraiment tombée en amour avec ce spectacle, et toutes ces filles, et Lorna, et Marco, et Ivan. Permettez-moi de vous dire pourquoi: ils sont tous profondément beaux à l'extérieur comme à l'intérieur. Situé dans les années 1940, Bomb Girls a d'abord été joué sur Global et était basé sur les femmes qui «ont risqué leur vie» dans une usine de munitions au Canada (!) en réalisant la construction de bombes pour les forces alliées combattant le front européen. (J'ai mis des guillemets parce qu'il y avait aussi des hommes à l'avant qui risquent leur vie aussi, et disons que c'est deux types différents de «risques»...) Pendant que le monde autour d'eux change profondément de mentalités et de traditions, ces jeunes filles se retrouvent également changer à vouloir plus de la vie que toutes les filles ayant vécu avant elle: et elles en ont la possibilité! Elles se retrouvent libres, libérées, dans un monde en guerre, où les restrictions sociales sont réduites, mais où la mort et la douleur sont également jamais loin. Global a testé ce spectacle: pourrait-il avoir le même succès que les autres émissions américaines? La réponse n'est pas concluante: de nouveaux spectacles sont entrés dans le jeu et Bomb Girls a du fermé ces portes... Cependant, avant de laisser tous ses fans, la production a fait un film, à mon grand bonheur! Laissez-moi vous présenter mes amours perdus:

La jeune fille complètement à gauche de l'image qui suit est appelée Kate Andrews. Elle est la fille d'un pasteur de rue qui est effrayant et qui la bat... Un jour, aidé par sa mère, elle s'enfuit et se cache sous un autre nom. Elle est ensuite engagée dans une usine de munitions, et devient la meilleure amie de Betty (la femme en blanc à l'avant de la photo). À un moment, Kate se fiance à l'ex-petit ami de Betty, Ivan (le garçon à la droite de Betty dans l'image). Par ailleurs, elle est aussi une grande chanteuse. À travers les épisodes, sa passion pour le chant est représentée comme un don de Dieu qui peut changer la vie.


Lorna Corbett (la femme en bleu) est la gérante de plancher de la compagnie Victory Munitions. Ses deux fils sont à la guerre, sa fille est aide-infirmière, et son mari a été mutilé pendant la guerre du Vietnam. Lorna est une personne sensible, avec de fortes valeurs morales et traditionnelles. Cependant, comme tout le monde, elle a ses faiblesses que l'on découvre avec elle tout au long des séries. Elle est comme une mère pour les filles qui travaillent à l'usine. La grandeur de son coeur ne semble pas avoir de limites.

La chic fille au centre de l'image est appelée Gladys Witham . Elle est née dans une riche famille de Toronto. Elle est à l'origine censée travailler dans le bureau de l'usine, mais «miss» veut changer le monde, alors elle s'arrange pour travailler sur le plancher avec les autres filles, même si celles-ci se moquent d'elle. Betty, par exemple, ne cessera jamais de la surnommer «princesse»: d'abord comme insulte, et plus tard comme un surnom amical. Bien que Gladys a une forte personnalité et que j'ai facilement accepté la transition entre sa position de fille riche à faiseuse de bombes, je n'ai pas encore accepté son état suivant d'espionne. Je n'y ai pas vraiment cru en fait... Le film m'a déçu un peu parce qu'il était basé sur la mission de Gladys en tant qu'espionne. Elle est également décrite comme ayant des valeurs libertines, qui ne sont pas vraiment crédible. Je pense que je suis sévère sur ce personnage parce que je m'étais fortement associée à elle au début de l'émission alors que lorsqu'elle est devenue une espionne, ça ne collait plus du tout avec moi. Elle est devenue une bonne menteuse alors que je ne peux même pas dire un mensonge sans rougir! 

Marco Moretti (l'homme qui ressemble à un Grec) est un expatrié d'Italie. Il vit avec sa mère. Son père a été renvoyé à un camp d'internement. Il est souvent incriminé en raison de son patrimoine. Pourtant, il aime le Canada comme son propre pays, ou plus. Gladys va souvent l'aider en utilisant ses connexions de gens hauts-placés pour le sortir de ses malchances. Cependant, à un certain point, Marco devient un vrai bad-ass, mais il a une liaison, une affaire pleine de charme, avec Vera, et Vera va le remettre à sa place ce gros balourd. Leur amour est tellement tellement tellement cuuute. Je suis moi aussi tombée en amour avec les deux, mais sans trip à trois. Bouh.

Vera Burr (la jolie fille blonde à sa gauche) est défigurée dans un accident à l'usine. À un certain moment, elle veut renoncer à la vie... Son histoire est tellement inspirante que je ne peux pas croire ce qui arrive par la suite dans le film (parce que le film suit la série). Bref, je ne veux pas donner plus d'informations à son sujet: il suffit de dire qu'elle est un vrai vétéran, même si elle n'a pas les badges.

La dernière fille complètement à la droite de l'image est la plus sexy «butch» que je n'ai jamais vu à la télé: Betty McRae . Elle est la meilleure ouvrière de l'usine et elle est en charge de la formation des nouvelles travailleuses. Elle prend toujours tout personnel et ses amies sont souvent obligés de l'empêcher de se transformer en boxeuse (ce qui est assez ironique car elle le devient dans le film). Eh bien, même si son lesbianisme est caché, permettez-moi de vous dire que la scène lesbienne la plus érotique de toute la télé peut être trouvée dans la deuxième série (entre elle et Teresa, pas Kate, désolée). 

Le dernier, mais non le moindre, Ivan Buchinsky est un ingénieur à la Victory Munitions qui travaille pendant les "Blue shifts" (comme tous les autres personnages nommés ici). Il va tomber en amour avec Betty qui essaie d'être «normale», mais qui va finir par mettre un terme à cette relation qui ne va décidément nul part. Ivan se tournera alors vers Kate... et lui va lui demander de l'épouser! Sincèrement, ce personnage est triste... C'est comme si le directeur a essayé de nous dire: "c'est ce que vous obtiendrez si vous êtes trop gentil et crédule". Pauvre gars sérieux. Les femmes le mènent par le bout du nez. Toujours avec une des filles qui mènent une double vie, qui lui mentent et abusent de lui. Toutefois, il est l'incarnation de l'homme parfait: doux, mignon, dédié à l'amour... (Il n'est pas peut-être pas un mauvais garçon, mais je vais vous dire, les filles, ne lâchez jamais un gars comme ça, il va tout faire pour vous faire sourire. Oubliez les bums: ils sont une perte de temps et d'énergie).

Eh bien, cette série était incroyable. Je suis triste qu'elle soit terminée. Cependant, vous pouvez voir tous les épisodes sur Global gratuitement (mais elles ne sont qu'en anglais). Pour en savoir plus, consultez l'article du National Post sur Bomb Girls et le site Web créé pour les "sauver".



Avez-vous vu la série ou le film? Avez-vous aimé? Pourquoi? Ne soyez pas timide: laissez-moi un commentaire!