Monday, March 3, 2014

God Bless America


God Bless America

Where are we so blind to see
That the ones we hurt 
Are you and me?! - Heap
Okay, ça fait pas très universitaire de dire
que le monde est sans dessus-dessous,
qu'on voit pas le bout aux tourments des gens,
à nos propres tourments,
et que CE film
est un expiatoire,
une sorte de sublimation des pulsions de mort
qui nous habite,
qui m'habite.
Certains trouveront ça vulgaire
(Vous voyez à quel point je pense
aux autres
mais surtout
à leur jugement), mais
je vous le dit, ce film me hante.
Jamais je ne tuerai personne,
mais des fois,
j'ai le goût de crier,
crier à défoncer les oreilles
des gens qui m'entourent,
qui devraient m'entourer,
ou des gens qui pourraient avoir
une influence positive
pour moi,
pour vous,
pour tous,
et qui se complaisent dans leur marde.

Bref, je travaille pour une compagnie de merde,
tout comme Frank, the anti-hero,
société qui accuse et qui ne remercie jamais,
à laquelle tu dévoues ta vie,
mais que jamais, jamais,
JAMAIS,
tu peux penser que tu seras rémunéré
comme tu le devrais,
qui te donne bref,
un salaire de crève-faim.

Et là, tu, je, nous,
sommes pris dans une roue,
une roue sans fin
où l'amour, la fraternité, la compassion,
meurt, s'oublie,
et où la haine
à sa place,
petite,
dans un coin,
elle nous dévore,
elle nous tue.

CE film,
bref,
était merveilleux.

Je cherche ailleurs.
Je cherche.
Je cherche.
Mais je trouve pas,
vous non plus.
Ce qui nous va, ce qui nous irait.
Ça n'existe plus.


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